C’est par cette phrase simple et oh combien emplie de complexité que ce week-end, tout a commencé. Le Zhom s’est assis dans la cuisine en face de Choupette, l’a regardé et lui a dit : Il faut que je te parle de Mamie Za, elle est partie, c’est fini. Choupette s’est décomposée, effondrée et a pleuré ; d’abord en silence, se cachant dans mon épaule, puis des gémissements plaintifs sont sortis d’elle avant que des sanglots et grosses larmes ne la secouent. Elle est morte Mamie Za ! Oui, chérie, elle est morte Mamie Za’ Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je ne sais pas vraiment mon chat, il faut demander à papa. Mais pour le Zhom c’est compliqué, il vient de perdre celle qui l’a toujours rejeté, celle qu’il a toujours rejetée. Il m’apparait presque soulagé et en même temps, au fond de lui des sentiments différents s’entremêlent forcément. Une mère, on en a qu’une ; bonne ou mauvaise, aimante ou malveillante, affectueuse ou froide, présente ou en distance, une mère, on en a qu’une. Alors que le Zhom doit vivre un véritable tsunami émotionnel intérieurement, Choupette est pleine de questionnements. Alors le Zhom prend le temps de l’écouter, de lui répondre et Choupette… lire la suite →
Alors que cette année marque le centenaire de l’armistice, ce qui intéresse Choupette, c’est la guerre de Papy Ig’. Papy Ig’ approche gentiment des 90 ans et s’il n’a pas été le père doux et aimant que mon père méritait ni le mari attentionné et tendre que ma mamie méritait, il n’en reste pas moins Papy Ig’, mon Papy Ig’ et aussi loin que je remonte dans mes souvenirs d’enfance, il a toujours été gentil avec moi, moi l’aînée de tous ces petits enfants, qui, aujourd’hui, n’en ont que faire de Papy Ig’… Alors quand nous allons en Bretagne voir la famille, on fait un saut chez Papy Ig’. Et quand Choupette le bombarde de questions (parfois gênantes pour nous adultes), il sourit et lui répond. Et quand arrive sur la table le sujet de la Guerre 39-45 qui intéresse ma fille au plus haut point, je le vois plonger dans ses souvenirs, nous quitter un instant, puis revenir… Dis papy, t’as connu la guerre toi ? Oh oui, ma fille ! Et c’était comment ta guerre papy ? Et bah tu vois, avant à Brest, il y a avait plein de champs….. Ah oui ? Et oui, et quand les allemands sont entrés… lire la suite →
Qu’il soit célèbre ou anonyme, Lama, Loiseau et Lavilliers, Pivot, Tapie et puis Blier Hinault, Lecoq, Rapp ou Montiel Kouchner, Giraudeau même Menez On a tous un Bernard Qu’il soit ou pas de la famille, Un pote, un père ou un patron Un oncle lointain, un grand fiston On a tous un Bernard Qu’il soit actif ou retraité Enarque, taxi, électricien, Taupier, chômeur ou comédien On a tous un Bernard Qu’il soit provincial ou de la capitale Breton, Normand ou Alsacien, D’Auvergne, de Corse, du Limousin On a Tous un Bernard Bon, Erudit, Rêveur, Noctambule, Attachant, Rare, Dévoué, Un BERNARD ! Mais celui auquel je pense spontanément, c’est le Bernard de Maman Celui qui est dans sa vie et son cœur depuis quelques années maintenant Et pour moi, c’est ça l’important ! Peps’Mozer ( « Aimer, c’est se surpasser »)
J’ai réalisé il y a peu que finalement (hormis MasterMoz (ma mère)), je ne suis entourée que d’hommes depuis la nuit des temps (enfin depuis bientôt 37 ans !). Fille unique d’une union qui n’a pas duré, je suis vite devenue la sœur ainée de 3 petits frères (1 d’un côté, 2 de l’autre, vive les remariages et les familles recomposées), n’ayant pour cousines que des cousins et pour copines que des copains ! Filiation oblige, Choupette baigne donc dans un univers essentiellement masculin et tout comme moi avant elle, semble y avoir trouvé sa place sans aucune difficulté. Il y a donc Papa (le sien), Papapi (le mien), les Tontons tatas valdoisiennes (TontonGrimou et TontonCalo), les tontons frangins (au nb de 3) et j’en passe. Alors quand, le temps d’une petite semaine, quasi tous sont réunis à la maison pour travaux de rénovation, je me sens « reine du jour » et Choupette « princesse pour toujours ». Ce sentiment est d’autant plus exacerbé quand tous, aussi maladroits et pudiques qu’ils sont se coordonnent à l’unisson pour m’offrir un moment à moi, rien qu’à moi…… ….Alors que les températures affichent un bon gros 30°C, que les travaux de terrassement touchent à leur fin, et que les… lire la suite →
Le Papapi est un animal rare, voire une espèce en voie de disparition… Pour ma part, il se montre une fois / an quand vient l’été et séjourne une petite semaine dans notre maisonnée… ET oui, le Papapi n’est pas d’ici, il vit à l’autre bout de nos vies, là où les gens sont fans de riz… enfin pour l’instant car l’été prochain, Papapi change de pays ! Breton bougon, Le Papapi, n’est pas doué pour la communication et encore moins pour exprimer ses émotions. Un être Bourru au poil dru, qui, une fois la carapace fendillée, est le plus doux et gentil des Papapis, encore faut-il l’apprivoiser !? Notre Choupette super chouette semble l’avoir dompté et ne jure que par lui… Ah Son Papi ! Il règne donc un immense bonheur dans la maison aux 7 couleurs * (lire le billet précédent : ici) mais qu’adviendra –t-il du reste de l’année !? Parce que des moments bonheur, évidemment que nous en avons plein et pour être tout à fait honnête, chez nous, c’est même au quotidien mais le manque et l’absence sont parfois présents, et sans doute nécessaires à notre apprentissage de petits qui deviennent grands, mais aie ! ca fait un peu mal quand… lire la suite →
Activité banale s’il en est, ramasser des mûres, ça n’est rien d’autre que ramasser des mûres. Sans doute pour la plupart des gens, mais pas pour moi. Ramasser des mûres m’évoque automatiquement les fins de journée bretonnes de mon enfance, quand, le maillot encore humide, les cheveux parsemés de sable et la bouche salée, nous quittions la plage et ses énormes rouleaux pour les sentiers côtiers à la recherche des mûres qui feraient nos prochaines confitures. Armés de nos sauts de plage, à la queue leu leu et dans la bonne humeur, petits et grands se retrouvaient pour braver les ronces et les orties et remplir au mieux, les sauts de plage devenus sauts à mûres, c’était d’ailleurs à celle/celui qui en ramasserait le plus… La simple évocation de ce souvenir me réchauffe le cœur et le corps et en cette journée pluvieuse, je ressens pourtant la chaleur des derniers rayons de soleil de ces belles journées d’été. Je me souviens de ces ronces aux mûres débordantes et chaque année il y en avait à foison. Que s’est il passé depuis !? Où sont passés ces montagnes de mûres prêtes à être cueillies !? Parce que des mûres, j’en ai revu… lire la suite →
1. se balader 2. les trouver 3. être équipé 4. les ramasser 5. les déguster…. Un plaisir simple à partager, tout notre petit monde s’est régalé!
Les derniers commentaires