Cette mère que je rêvais d’être
Etant enceinte, je rêvais d’être une mère parfaite.
Celle que tu vois dans les pubs, ou les films. Celle qui a toujours un teint frais, qui rigole toujours avec ces enfants, qui semble avoir dormi une nuit complète. Celle qui n’a jamais besoin de se facher, celle qui n’est jamais angoissée. Celle qui sourit tout le temps, partout. Celle qui est « parfaite » physiquement, qui ne connais ni le ventre « tablier », ni les vergetures, ni les cernes. Celle qui a eu un accouchement parfait.
Oui, j’étais naïve, j’étais sure que je serais une mère comme ça, au taquet du soir au matin, fraîche comme une rose qui viens d’éclore … Mais je n’avais pas compris que dans la réalité, je serais cernée jusqu’aux pieds, fatiguée, usée jusqu’aux os.
Que parfois même, je n’aurais ni la patience ni l’envie de répondre gentiment, que parfois, je hausserais le ton sans raison.
Alors, je profite de mon petit blog pour dire à toutes les futures mamans
Peut-être serez vous comme vous le pensez, peut être pas. Et si jamais ce n’est pas le cas, dites-vous que ce n’est pas grave. Non, ce n’est pas grave de craquer, d’être fatiguée. Non, ce n’est pas grave de dire qu’on ne peut plus, qu’on a besoin d’être aidée. Ce n’est pas grave tout cela. Ce n’est pas grave de ne plus pouvoir. Il ne faut juste pas traîner à appeler à l’aide, la copine, le conjoint, les parents … n’hésitons plus à assumer que les mères peuvent faillir, que oui, nous pouvons être faillible.
J’ai mis plus d’un an et demi à me sortir de la tête la mère parfaite que je revais d’être. Cette nana totalement inaccessible. J’ai mis un an à aimer vraiment ma fille, à l’aimer d’un amour sans détour, sans arrière pensée. Plus d’un an et demi à me dire qu’il fallait que je fasses ci, ça … qu’il fallait pas oublier ça … et qu’au final, horrifiée par la charge de travail que j’avais, je me laissais mourir sur le canapé, avec ma fille comme spectatrice. Un jour, j’ai compris le lâcher prise. J’ai accepté de me faire aider, accepté de « ne pas être capable », accepté d’être « fatiguée ». Alors oui c’est dur, mais bon sang, tout ce temps passé à ses côtés, sans penser à rien d’autre qu’à son sourire est la meilleure des récompenses.
Et vous, déjà eu ce sentiment ?
Ohhhhhhhhhhhh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii je comprends et j’ai beaucoup de mal encore (mon Tro-tro va avoir 3 ans… car je me suis mise la pression TOUTE ma vie… je n’ai jamais que rêver d’être mère… et alors je suis très très loin de la perfection que je m’étais faite…
Mais la seule chose qui est sûre et parfaite c’est mon amour mon mon fils <3
<3 magnifique !
oh que je comprend……….et méme avec des plus GRANDS je me sent toute ptite et perdue , en ce moment je craque et je me perd pourtant le sourire est la , je craque quand je suis seule et zoup une fois le petit monde de retour le sourire est la.Je ne suis pas une maman parfaite depuis fille ainée (20 ans) ado dino (16 ans) mais ce que je sais c’ets que je les aimes plus que tout ……pas facile d ‘ecouter ou voir les supers mamans qui arrives (mouais avec le temps je suis pas certaine) a tout faire……….la pression je connais aussi , se remettre en question encore et encore, est ce que je fais bien? mal? trop? pas assez………..Est ce qu il y a un age ou on arrete de se mettre cette préssion? je doute ………. tendresse .
Je pense qu’on se mettra toujours la pression … juste parfois faut savoir lever le pied. S’autoriser un « laisser aller »
Des bisous <3
je ne connais que trop bien ce sentiment ! Sauf que je n’ai pas réussi à lâcher prise à temps … j’ai fait un burn out, épuisement maternelle et dépression , maintenant je sais que je ne serais jamais la wondermum que nous présente la télé ou certains films ! Maintenant je m’autorise la faiblesse, les pas envies de , bref je lâche prise
Il faut relativiser … même si c’est dur ! Et s’autoriser la faiblesse, c’est excellent pour la santé …
Plein de bisous !
merci pour ton partage d’expérience. Oui, j’ai connu çà aussi et le lâcher prise grâce à l’entourage. Avec du recul, maintenant je me dis que nos enfants nous acceptent dans le vrai et dans ce que nous sommes et leur apportons naturellement. Etre parent c’est un apprentissage au jour le jour comme la VIE
Oui moi aussi, j’ai connu ce sentiment plus qu’une fois (et je vais surement encore le connaitre … ), j’essaye de lâcher prise mais c’est pas toujours évident !!!
On arrive jamais à lâcher totalement prise en vérité ! Ca reviens toujours !