Sa toute première opération
Il y a quelques semaines, ma p’tite bichette a subi sa toute première opération. Je t’en parlais juste ici, j’étais un peu mal quand même…
Bon, ce n’était absolument rien de grave ^^ La pauvre p’tite bichette se traînait depuis plusieurs mois une otite séreuse et l’ORL qui la suit nous a proposé de traiter cela avec une ablation des végétations et la mise en place de diabolos.
Les otites
A vrai dire, ma p’tite bichette n’en a pas eu énormément. Une ou deux étant p’tite, mais c’est lorsqu’elle est entrée à l’école qu’elle a commencé à en faire régulièrement. Et puis une otite séreuse s’est installée confortablement pendant plusieurs mois.
Une otite séreuse n’a absolument rien à voir avec une otite classique. Elle est indolore. Il s’agit simplement de la présence d’un liquide séreux jaune (genre glue, contrairement à l’otite classique où il s’agit de pus), derrière le tympan.
« Cet état est la conséquence d’une absence d’aération prolongée de l’oreille moyenne par blocage de la trompe d’Eustache. Normalement, ce petit tuyau permet d’envoyer de l’air dans l’oreille lorsque nous avalons notre salive ou en cas de fortes variations d’altitude. Plus l’absence d’aération est longue, plus le liquide derrière le tympan sera épais et gluant, rendant la baisse auditive plus importante. » (merci doctissimo ^^)
Et effectivement, nous avons eu la puce à l’oreille parce que ma p’tite bichette nous faisait constamment répéter. Verdict : perte de 30 % de l’audition sur chaque oreille ! (je te le dis, faut pas déconner avec les otites !)
Nous avons réussi une première fois à en venir à bout, mais 6 mois plus tard, elle s’était de nouveau installée confortablement, donc il fallait prendre les décisions qui s’imposaient.
L’Adénoïdectomie et les diabolos
Dans le cas d’une otite séreuse, la principale solution, c’est la pose de diabolos.
Pour faire simple, il s’agit de poser un p’tit bout de plastique derrière le tympan, afin de permettre son aération et donc de supprimer la stagnation de ce liquide.
Pour ce qui concerne ma p’tite bichette, son ORL nous a conseillé en plus de lui enlever les végétations (« l’adénoïdectomie »). Ce n’est pas automatique, mais ça permet bien souvent aussi d’aider l’enfant a mieux respirer.
Ce médecin suit mon p’tit mari depuis maintenant 30 ans, donc nous avons suivi ses conseils.
La préparation de l’opération
Lors de la consultation chez l’anesthésiste, ce dernier a remis à ma p’tite bichette un p’tit livre ultra top, qui explique TOUT !
Grace à lui, ma p’tite bichette était apaisée, car elle savait parfaitement comment la journée allait se dérouler.
Le jour J, nous sommes arrivées à la clinique ultra tôt, car ma p’tite bichette était la première patiente de la journée.
Une fois l’admission faite, nous sommes montées dans le service ambulatoire et avons attendu d’être installées dans une chambre. Là, l’infirmière lui a demandé de passer une chemise pour l’opération. Puis elle est revenue avec un décontractant. Autant te dire, ce n’est pas le moment le plus agréable, car il s’agit d’injecter à l’aide d’une seringue un produit dans les fesses de l’enfant. Mais alors, c’est ultra performant. Au bout de 5 min ma p’tite bichette était complètement à l’ouest :
Son lit glissait, elle n’arrivait plus à tenir sa tête, elle rigolait toute seule et voyait double.
Bref, elle est partie sereine dans la salle d’opération.
Moins d’une heure plus tard, elle était de retour.
C’est lors du réveil que cela était un peu difficile, car ma p’tite bichette était très énervée.
SURTOUT, penses à prendre une tablette avec des dessins animés ! (merci maman ^^) (dans ces situations le mode mère indigne est de rigueur ^^)
Car comme ça, son attention s’est portée sur autre chose que ses oreilles.
Après l’opération
La secrétaire du médecin m’avait dit que c’était mieux de garder ma p’tite bichette jusqu’à la fin de la semaine à la maison. Bon entre nous, elle y est restée 3 jours et elle est vite retournée à l’école, car son état ne justifiait pas de rester convalescente. Le plus gros risque c’est de choper des microbes. Mais niveau douleur, elle n’a absolument pas eu mal.
Beaucoup de stress donc pour la maman, de voir son p’tit bébé partir sans elle, mais une opération très peu douloureuse et qui permet de mettre un terme aux otites (hourra !). A priori les diabolos vont rester en place jusqu’à Noël (environ 9 mois donc), avant de « tomber ».
Voila, tu sais tout !
Raconte moi, tes p’tits bouts sont aussi passés par là ?
Mon fils va passer par la pose de yoyos dans 1 mois, pour limiter ses otites à répétitions et contrer sa baisse d’auditions qui s’est révélée importante lors des PEA… Hâte que ce soit derrière nous !