Il y eut ce matin. Ce samedi ponctué de gestes rapides avant de commencer une journée de travail. Se dépêcher. Regarder l’heure. Penser à tout. À rien. Échanger quelques baisers. La course frénétique du quotidien. Rythmée au son des aiguilles et des flonflons des fêtes de fin d’années. Nous avons les traits tirés. Et puis soudain tu arrêtes le temps. Toi le petit homme de presque un mètre. Tu crées le lien. Tu stoppes l’horloge un instant Tu m’embrasses avant que je m’engouffre dans cette folle journée. Mais tu n’embrasses pas que moi. Tu embrasses mon ventre pour dire au revoir au bébé. Un geste simple. Un geste qui a figé le temps pour lui redonner toute sa valeur. Un geste d’une force incroyable qui m’émeut. Toi le petit homme de moins d’un mètre tu m’as fait frissonner. Nous accueillerons bientôt un bébé et ta tendresse me comble encore un peu plus de bonheur. Merci petit homme.